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Avec la loi Climat, ça bouge sur le marché de l’immobilier !


Publié le 10 février 2023

Suite à la réforme du DPE, le marché de l’immobilier est entré dans un nouveau cycle. Mais, quelle est réellement l’incidence de la loi Climat & Résilience pour ce marché ?

 

La loi Climat et Résilience d’août 2021, qui a pour objectif principal de combattre la précarité énergétique et de lutter contre l’habitat indigne en conduisant les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements si les performances de ceux-ci se situent en dessous des seuils légaux, est perçue comme injuste par un grand nombre de bailleurs. Même sort pour la réforme dont a fait l’objet le DPE, avec l’élaboration de l’étiquette énergétique allant de la lettre A à la lettre G (A désignant les biens immobiliers les moins consommateurs d’énergie et G les plus voraces) attribuée au logement diagnostiqué. En France, 17 % des logements sont des passoires thermiques : c’est-à-dire des logements classés F et G. Si on compte aujourd’hui 200 000 biens immobiliers qui tombent aujourd’hui sous le coup de la loi Climat, on prévoit, à l’horizon 2028, 2 000 000 d’habitations concernées.
Mais alors qu’il est contesté par certains, le DPE est un critère que les porteurs d’un projet d’achat immobilier prennent de plus en plus en compte. On peut même imaginer qu’un jour, il rivalisera avec d’autres critères tels que la localisation du logement ou encore sa configuration (superficie, nombre de pièces, …). Enfin, si c’est en Île-de-France que l’on recense le plus de passoires thermiques en location (40 %), c’est dans le département de la Creuse (à égalité avec Paris) que les passoires énergétiques sont les plus nombreuses.

Suite à l’application de cette loi et de la réforme DPE, certains propriétaires se sont même résolus à se défaire de leurs logements, contraints par la perspective de devoir réaliser des travaux de rénovation énergétique pour continuer à les louer ou pour ne pas perdre de valeur sur celui-ci. D’autre part, la mise en place du nouveau mode de calcul du DPE a déclassé un nombre important de logements. Ce sont ainsi 8 % des biens proposés à la vente qui sont venus grossir les rangs des classes énergétiques F et G, faisant passer les effectifs de 4,7 millions de résidences principales énergivores avant le mois de juillet 2021 à 5,2 millions de passoires énergétiques en 2022.

Une passoire thermique est-elle réellement dévalorisée ? Et à combien se monte la décote ? On constate que les prix de vente des passoires thermiques sont, en moyenne, de 3,9 % moins élevés que ceux des biens mieux notés au DPE. D’autre part, l’évolution des prix de vente des logements énergivores est plus lente que celle des biens plus vertueux. Depuis juillet 2021, les biens classés F et G ne voient leurs prix progresser que de 3,7 % alors qu’en ce qui concerne les autres biens, la hausse atteint 7 %. De plus, une mauvaise note au DPE constitue non seulement un frein aux visites, mais aussi un levier de négociation.

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter l’article ci-dessous : https://edito.seloger.com/actualites/france/offres-prix-negociations-loi-climat-bouleverse-t-marche-immobilier-article-16160 

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